I want to travel the world.

C'est con les insomnies, on raconte que de la merde.

Y’a même pas dix minutes, j’étais en train de regarder un film qui s’appelle " Hesher ". C’est l’histoire d’un metalleux qui débarque dans la vie d’un gamin pour on ne sait quelle raison et qui lui mène la vie dure, on ne comprend pas trop pourquoi il agit comme ça, surtout qu’ils ne se connaissent pas. Sans son autorisation, il commence à vivre chez lui, avec la grand-mère du petit ainsi que son père. Il y a une série de péripéties où on voit les deux se rapprochaient sans s’aimer. Le metalleux est complètement con est fait des choses vraiment inconscientes, ils brûlent tout ce qui passe sur son chemin, écoute du metal à fond, frappe tout le monde et ne fait pas attention à ce qu’il fait. Les gros stéréotypes sur les metalleux quoi : débile, inconscient, sataniste. Mais on se rend compte à la fin qu’en fait tout ce qu’il a fait à un sens et qu’il n’est pas rentré dans la vie de ce jeune pour le plaisir. On voit au-delà des stéréotypes posés sur ce metalleux, on voit sa façon de penser, de voir le monde, de venir en aide aux autres et de changer la vie des autres ainsi que leurs habitudes. On voit qu’il est plus intelligent que ce que l’on prétend. C’est vraiment un film génial et qui fait réfléchir. C’est peut-être le pourquoi que je suis là à une heure si tardive de la nuit. Je réfléchi. J’ai remarqué qu’en ce moment j’ai de plus en plus d’insomnies et que j’écris ici sans vraiment réfléchir. Enfin, si je réfléchi, mais j’écris que ce qui me passe par la tête pour pouvoir extérioriser. Si on me verrez en ce moment, je suis assise en tailleur sur mon lit avec mon ordi posé devant moi et je ne semble plus vouloir m’arrêter d’écrire. Je suis sûre que je pourrais tenir toute une nuit à écrire sans m’arrêter, les mots fusent tellement sans que je puisse rien n’y faire. Une larme est en train de couler le long de ma joue. Oui, je pleure. Et je passe du coq à l’âne aussi. Je pleure car je suis en train d’écouter une chanson qui me rend émotive, elle s’appelle " Last scene " de Sol-fa. Oui, à mes heures perdues, il m’arrive d’être mélomane. Je suis en train de penser à ce que je vais faire demain, enfin, tout à l’heure, il faut que j’aille acheter de quoi faire une fête pour vendredi. Et faut absolument que je voie ce film sur le reggae " Tout, tout de suite " il a l’air vraiment pas mal avec Jimmy Cliff. Je repense à la question que j’ai posé tout à l’heure à un ami " Quel est l’intérêt de ne pas faire quelque chose qui nous plait? " il m’a répondu " la contrainte " ... Je crois que ça aussi ça me tient éveiller. Je n’ai pas du tout compris sa réponse, je n’ai pas arrêté de la répéter à voix haute pendant au moins cinq minutes. J’ai vraiment pas compris. Je méditerais dessus plus tard. Enfin si j’y arrive. Je regarde la nuit par ma fenêtre. Faut vraiment que j’aille dormir. Oui, je garde les volets ouverts, je n’aime pas dormir les volets fermés, cela me permet de me réveiller de bonne humeur avec les rayons du soleil qui caressent ma peau. J’ai chaud, putain, j’ai chaud. Faut que je descende aller prendre une bouteille d’eau. Depuis tout à l’heure, ma musique a tournée, " 2 paranoid " de Black Sabbath bat son plein dans mes oreilles. Je suis en train de bouger dans tout les sens comme une folle à 02h54 du matin. Putain, faut vraiment que j’aille me coucher, je commence à faire n’importe quoi.
Ah, aussi pendant mes heures d’insomnie, je dessine. Beaucoup. C’est que je suis insomniaque en fait, si je dessine beaucoup. Putain, je viens d’apprendre que je suis insomniaque. Y’a du bon, on apprend des choses en étant insomniaque… Je devrais l’être plus souvent, alors!
Bon là, c’est plus possible, je raconte vraiment que de la merde.
" Quand on peut se regarder souffrir et raconter ensuite ce qu’on a vu, c’est qu’on est né pour la littérature. ", Edouard Bourdet.

    #Alleycat.