I want to travel the world.

Désespoir, désespoir, pourquoi ne me quittes-tu pas?

Cela fait plusieurs jours que je ressens comme une pierre lourde au milieu de mon abdomen. Une pierre qui rend ma gorge sèche et froide. J’ai toujours envie de pleurer sans raison, je m’éffondre dans ma baignoire à l’abris des regards pour faire couler mes larmes. Même les musiques les plus entraînantes qui passent à la radio n’arrivent pas à me consoler. Pourtant, je ne crois pas que j’ai besoin d’être consoler. Je n’ai rien et c’est bien ça le pire. Ca a commencer par de la peur, la peur de le perdre, peut-être parce que j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ou parce que j’avais fait quelque chose de déplaisant. J’avais l’impression que son regard avait changé, plus sombre, plus triste. Triste pourquoi ? Tristede me rendre triste ? Alors, le stress a commencé à s’installer. Déjà dû à cette situation, par peur qu’il s’en aille et aussi à cause de mon concours pour rentré dans l’école, le BTS.. Ça fait six mois que je glande chez moi, a apprendre par coeur mes fiches, vais-je réussir ? Je n’arrête pas de me ronger les ongles, je mange moins.. A part quand il est là… Il me donne de l’assurance et m’aide à tout oublier, à juste penser à nous. Cependant, la peur de le perdre est toujours présente. C’est comme un cercle vicieux qui ne cesse de se répéter. J’aimerais qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise qu’il m’aime et qu’il enlève cette si lourde pierre au milieu de mon abdomen qui me fait pleurer en ce moment même, en écrivant ses mots. Je veux qu’il m’embrasse le front comme la première fois qu’on s’est vu, pour me protéger. Je veux sentir sa chaleur réconfortante, comme lorsque je m’endors dans ses bras… La relation avec mes parents empire, j’ai l’impression d’être en faute, de tout faire mal avec eux, d’être méchante et cinglée. Ils me donnent l’impression d’être cinglée avec leurs reproches, leurs pics. Surtout mon père. Il pense que je ne vaux rien et que je pense qu’à l’énerver. C’est assez compliqué à comprendre. En fait, on est tout les deux parano… On analyse le moindre geste de l’autre, la moindre parole et on tourne tout ça dans un univers malsain, répétant que ce qu’on vient de faire ou de dire est mal, alors que ça peut être tout simplement anodin. La dernière fois, j’ai remis une chaise en-dessous de la table et il a dit " ne t’en prend pas à la chaise, elle t’a rien fait. ", je lui ai répondu " je l’a remettais juste en place " il a riposté en sifflant " il n’y a pas qu’elle qu’il faudrait remettre en place. " A ce moment, une colère sourde s’est emparée de moi et j’ai voulu lui dire des choses blessantes, j’ai voulu qu’il souffre jusqu’à le pousser à bouts, jusqu’à ce qu’il s’énerve et qu’on s’engueule pour extériorisé. Extériorisé toute la haine qu’on a à l’intérieur de nous, la haine de notre situation actuelle. La seule personne qui me donne un rayon d’espoir, c’est lui et j’ai comme l’impression qu’il est en train de se cacher derrière les nuages. Ce n’est qu’une impression après tout. Il me soutient que je me fais des films, qu’il m’aime, que je lui manque et qu’il aimerait passé ses journées avec moi. Mais alors, pourquoi je continue d’avoir peur ? Est-ce que je l’aime trop et ça me bouffe ? Et pourquoi m’adresse-t-il ce regard si triste ? Je suis perdu dans ce cercle vicieux.

" Je n’ai pas peur de prendre position, vous tous, venez prendre ma main, nous parcourrons cette route ensemble, à travers la tempête. Peu importe le temps, froid ou chaud, juste vous faire savoir que vous n’êtes pas seuls. Criez si vous sentez que vous avez été sur la même route. Ouais, ça été un parcours, je suppose que je devais passer par là pour arriver là où je suis. Maintenant certains d’entre vous pourraient toujours être en cet endroit. Si vous essayez de sortir, suivez moi, je vous en sortirai. " Not Afraid, Eminem.

    #Alleycat.