Je suis allée à Villers-sur-Mer.
Il y avait un peu de vent, mais c’était agréable. ça changeait de l’air néfaste et pollué de Paris. C’était frais et ça sentait la mer. Mon hôtel se trouvais juste en face de celle-ci. Et le soir, seule, je m’aventurais près de la plage, écoutant le bruit des vagues. Je m’asseyais quand j’en avais marre de marcher et je restais là quelques minutes, voir une heure. Je regardais la mer, me concentrer sur le bruit des vagues, méditant, pour oublier tout les tracas de la vie. J’ai vu un coucher de soleil un soir : entre la couche de nuages et la mer. Il était rouge-rose fluorescent, il faisait mal aux yeux, mais il était merveilleux. Je l’ai vu arrivé et je l’ai vu se faire engloutir par la mer. C’était magnifique et magique. J’ai bien aimé ce moment, bercé par la mer et la mélodie aux touches de reggae que je chantonnais. C’était un bon week-end, coupé de tout, ne pensant plus à rien qu’au fait qu’une brise légère caressait mes joues.
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Malheureusement, il fallait revenir à Paris. Et la nostalgie m’a prise d’un coup. La douleur et la souffrance aussi. D’un coup, comme ça, sans que je m’en rende compte.
Les ennuis ont recommencés… Les cris et les pleures ont commencés à se manifester aussi. J’étais revenue dans le calvaire qu’était ma vie familial. Et j’ai dû voir encore une fois ma mère pleurée, secouée par le caractère de mon père.
Je n’en peut plus, renvoyez-moi là-bas, faîtes-moi oublier ce visage baigné de larmes. Il me hante jour et nuit et en cet instant je n’ai qu’une envie : me faire engloutir par la mer comme le soleil, mais contrairement à lui, je ne veux pas revenir.
" Des ailes pour se libérer, se délaisser des erreurs passées… Prends ma main pour te hisser, pour t’élever tu sais sur qui t’appuyer. Mon amour t’apportera : des racines et des ailes. Je ferais toujours rayonner le soleil pour toi, dans la nuit noir tu pourras compter sur moi. " Broussaï.
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#Alleycat.