Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
Je me regarde dans ce miroir et je me remet en question. Dans mes idéaux, j’accepte tout le monde en partant du concept qu’on est tous des êtres humains qu’on soit noir, blanc, violet, handicapé, homosexuel, lesbienne, metalleux, rastaman, chrétien, musulman, américain, asiatique et j’en passe. Nous sommes tous des êtres humains qui ont un coeur, deux yeux, une bouche, une langue et j’en passe. Et dans mes idéaux, je respecte tout le monde et le clame haut et fort par mes paroles et par mon style vestimentaire qui prouve que je suis contre toute forme de discrimination ou de racisme. Mais voilà, je me dit que finalement je suis tolérante en étant pas tolérante. Je m’explique : je suis tolérante avec tout le monde en étant non tolérante avec ceux qui ne le sont pas. C’est-à-dire que je deviens intolérantes avec les gens intolérants comme par exemple une personne qui refuse de parler à une lesbienne, je vais me dire qu’elle est étroite d’esprit et vu que je n’aime pas son étroitesse d’esprit, je vais éviter de l’avoir dans mon entourage. Venant à cette conclusion, je me demande finalement si je suis tolérante et si j’accepte finalement tout le monde. Et je me rend compte qu’en fait je n’accepte pas tout le monde : je n’accepte pas les intolérants ainsi que les dictateurs. Mais d’un côté je les respecte pour ce qu’ils sont, car ils ont le droit de penser ce qu’ils veulent. Donc je me demande en me regardant dans ce miroir jusqu’où va la tolérance et le respect d’autrui ? Tout cela devient flou. Bon, faut que j’arrête de fixer ce miroir, je vais raté mon bus.
« Et ça m’inspire cette question : dans un monde où règne l’intolérance et les préjugés, qui sommes nous ? Oui, qui sommes-nous pour les juger et les condamner? » Nathan, Misfits.
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#Alleycat.