Le reggae est la musique du tiers-monde.
Le metal c’est pas un truc avec des petites fleurs de merde.
La musique c’est ce qui fait de moi un être, une âme qui vibre.
Ca fait maintenant une éternité que je suis venue ici. Rien à changer mis à part moi. J'ai réussi à avoir mon concours d'éducateur spécialisé et je suis rentrée en école en septembre 2016. Aujourd'hui, j'ai arrêté ma formation depuis un mois. Finalement, rien ne me plait pas dans ce métier, je ne retrouve pas ce que j'attendais. Je suis déçue de cette formation, de mes stages ainsi que des personnes qui étaient dans ma promotion. Je repars donc à zéro et redevient animatrice de centre de loisirs, mais plus au même endroit. Il faut savoir que beaucoup de changements se sont (...)
Je ne sais même plus quand est-ce que je suis venue ici pour la dernière fois. Je l'avais complètement oubliée. Mais comment ais-je pu oublier cet endroit qui m'a tant apporté les jours où je n'étais pas bien? Les jours où tout me paraissait tristes et sans interêt? Je ne sais pas. En tout cas, je suis contente de revenir avec plus de joie que la dernière fois. La vie me sourit un peu plus en ce moment, la bonne humeur reprend sa place. Je viens de fêter les un an et trois mois avec mon copain, c'est bientôt Noël et je pars pour le nouvel an dans un château près de Versailles! (...)
J'ai pleuré. Comme jamais j'avais pleuré auparavant. J'ai pleuré devant ma mère, devant ma soeur, devant ma meilleure amie et devant mon copain. Je me sens comme une merde, mais qu'est-ce que ça fait du bien. J'ai tout avoué, tout ce que j'avais sur le coeur. Mon désespoir face à mon avenir, à mon manque d'envie et à mes pensées suicidaires. J'ai tout dit, j'ai rien caché. Et bizarrement quand tu l'as dit une fois, les fois suivantes sont plus faciles. Je ne sais pas ce qui m'a pris, peut-être parce que ma mère m'a poussé à bout encore une fois. C'était une grande engueulade, (...)
J'suis là sur mon lit et je pense à tout ce qui se passe dans ma vie en ce moment. C'est simple, je laisse tout tomber. Littéralement. Le code? J'ai laissé tombé. Pôle emploi? Je me suis laissée radier. Ma recherche d'entreprise? Je commence à ne plus vouloir chercher. Mon poste en tant qu'animatrice? Je ne sais pas si je vais y retourner. Et pour couronner le tout, j'ai une amende de 180 euros. Bitch. Ne pas payer deux euros et laisser une amende traîner peut coûter 180 euros, quelle société de merde. Je pense de plus en plus à la mort. Sans le vouloir en plus, c'est ça le pire (...)
Je l'ai vu, pourtant j'ai continué. Je te regardais, le visage plein de colère et de tristesse, t'accusant de choses absurdes. Je le savais, pourtant, je continuais. Et toi tu me fixais, le regard rempli d'incompréhension. Je voyais que tu étais perdu, que tu avais mal. Mais j'ai préféré continuer d'être une connasse. Je t'ai même dis que je voulais rentrer chez moi. Tu te rends compte ? Tu m'as même proposé de me raccompagner. Et j'ai dit oui. Je l'ai dis, mais je ne le pensais pas. Je voulais juste que tu me prennes dans tes bras. Pourtant je t'ai repoussé. Je t'ai déclaré que (...)
Voilà huit mois que je suis avec lui et mon univers respire de bonne humeur. Cela ne fait pas si longtemps que cela, mais j'ai l'impression de le connaître depuis tellement longtemps. Il commence lentement à faire partie de moi, même si je reste sur mes gardes concernant le futur, je ne peux m'empêcher de croire que notre histoire ira loin. Nous nous ressemblons sans pourtant avoir tant de points communs que ça. Nous avons chacun notre personnalité et c'est ça qui est intéressant, on peut tellement apprendre de l'autre, de nouvelles choses, de nouvelles perspectives, des points de (...)
Depuis peu, des idées sombres traversent mon esprit. J'ai de plus en plus envie de partir loin d'ici. Je ne parle pas d'aller dans d'autres pays, de visiter des monuments et changer d'air. Je pars de réellement partir, littéralement, physiquement. Oui, j'ai des envies de suicide. Je me perds un peu dans l'être humain. Il y a tellement d'hypocrisie, des " je t'aime " lancés comme des prospectus, sans qu'on ne les pense vraiment. Tellement d'égoïsme dans les coeurs si bien qu'on marcherait sur le cul d'à côté pour s'élever. Tellement de cupidité, de mensonges, de trahisons... (...)
Parfois, je n'aimerai vraiment pas être à ma place, mais bon, je n'ai pas trop le choix. Je me couche le soir en me demandant ce qui va m'arriver le lendemain, comme tout le monde je présume. Je me rend compte au fil du temps que ma vie est vraiment banale, pourtant je ne fais rien pour y remédier. Je passe ce concours pour rentrer dans une école qui coûte la peau des fesses, je vais commencer le code et je vais passé mon dernier stage pour avoir le BAFA. Le reste du temps, je suis avec mes amis, je suis chez moi ou avec mon copain. En fait, c'est le seul qui me fait sortir de cette (...)
Cela fait plusieurs jours que je ressens comme une pierre lourde au milieu de mon abdomen. Une pierre qui rend ma gorge sèche et froide. J'ai toujours envie de pleurer sans raison, je m'éffondre dans ma baignoire à l'abris des regards pour faire couler mes larmes. Même les musiques les plus entraînantes qui passent à la radio n'arrivent pas à me consoler. Pourtant, je ne crois pas que j'ai besoin d'être consoler. Je n'ai rien et c'est bien ça le pire. Ca a commencer par de la peur, la peur de le perdre, peut-être parce que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ou parce que (...)
Cela va bientôt faire 3 mois que je suis avec #A. Je n'aurais jamais cru qu'il y aurait eu quelque chose entre nous, mais plus le temps passe, plus je me rend compte que les papillons dans mon ventre ne sont pas là par hasard. A chacun de ses regards, de ses sourires, de ses caresses mon corps réagi. Soit je lui souris, soit je le regarde dans les yeux, soit je l'embrasse. Quand il passe ses mains sur mon ventre, je ferme les yeux et respire profondément. Ça me fait peur, mais je ne veux pas que ça s'arrête. Et je viens de me rendre compte que c'est ça mon problème " et si ça (...)
Ton sourire. C'est ce que je vois en premier lorsque je regarde ton visage. Ensuite, ce sont tes jolis yeux gris en forme d'amende qui me font sourire en retour. Tes cheveux noirs en bataille me donne envie de passer mes doigts dans ceux-ci. Qu'en est-ce que j'ai commencé à vraiment t'apprécier? Je ne pourrais te le dire. Je suis passé par des amourettes sans lendemain, à des rêves inachevés, à des espoirs perdus d'avance avant de te rencontrer.
Tu es apparu à un moment de ma vie où je me suis dit qu'il n'y avait plus d'espoir, plus de possibilité de liberté et de bonheur. (...)
Je reviens de Crète. Et je dois dire que c'était formidable. J'ai rencontré de nouvelles personnes juste formidables avec qui je garderais de bons souvenirs. Qu'est-ce que ça fait du bien de voir des nouvelles têtes. Pendant ces quelques jours c'était une deuxième famille. On était ensemble et on pouvait compter les uns sur les autres. Nous étions une trentaine. Je pense que la chose dont je me souviendrais toujours ce sont leurs rires. Qu'est-ce que j'ai pu rire avec eux. Je n'ai pas beaucoup vu le paysage de Crète, dormant la journée et vivant la nuit, si bien qu'on m'appeler le (...)
Il y avait un peu de vent, mais c'était agréable. ça changeait de l'air néfaste et pollué de Paris. C'était frais et ça sentait la mer. Mon hôtel se trouvais juste en face de celle-ci. Et le soir, seule, je m'aventurais près de la plage, écoutant le bruit des vagues. Je m’asseyais quand j'en avais marre de marcher et je restais là quelques minutes, voir une heure. Je regardais la mer, me concentrer sur le bruit des vagues, méditant, pour oublier tout les tracas de la vie. J'ai vu un coucher de soleil un soir: entre la couche de nuages et la mer. Il était rouge-rose fluorescent, (...)
Putain de bordel à chiasse de mes deux. Salope de casse-noisette de putain de merde de balai de chiottes de mes ovaires. Lutin de Merle! Mongolien de graines de pécan mélanger à de la bouse de vache en rute, sacrebleu!
J'ai eu mon BAC, les amis.
Fallait bien que quelqu'un le dise, je me suis portée volontaire.
(Mais entre nous... Nous savons que ce n'est qu'une formalité, n'est-ce pas?...)
" Du jour où vous créez un diplôme, un contrôle bien défini, vous voyez aussitôt s’organiser en regard tout un dispositif non moins précis que votre programme, qui a pour but unique (...)
Dimanche je me suis prit une cuite. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas prit une. Avec les examens du BAC, le stress pour l'année prochaine et la vie familiale qui me bouffe de plus en plus, je n'avais pas eu vraiment le temps de bien me bourré la gueule comme il faut. Je suis allée à une soirée avec ma meilleure amie et je me suis retrouvé avec des gens que je connaissais plus ou moins. On s'est mis dehors, sur des canapés et on avait fait tourner les bouteilles. J'ai commencer avec une bière. Puis deux. Puis pourquoi pas une troisième. Jusque-là, rien de vraiment (...)
Samedi, je suis allé à la Gay Pride. J'ai juste adoré. J'ai rencontré des gens géniaux, même si on a parlé que quelques secondes. Les gens étaient léger et tout problème s'était envolé pendant cet après-midi là. Les personnes étaient déguisées de pleins de couleurs, les couleurs de l'arc-en-ciel... Les déguisements allaient aussi de pikachu à un simple slip. Le couple que j'accompagnais semblé être dans leur élément. Elles étaient heureuses ensemble et je ne pouvais que sourire face à ce débordement d'amour. Pourquoi j'y suis allé alors que je suis hétéro? Tout (...)
Y'a même pas dix minutes, j'étais en train de regarder un film qui s'appelle " Hesher ". C'est l'histoire d'un metalleux qui débarque dans la vie d'un gamin pour on ne sait quelle raison et qui lui mène la vie dure, on ne comprend pas trop pourquoi il agit comme ça, surtout qu'ils ne se connaissent pas. Sans son autorisation, il commence à vivre chez lui, avec la grand-mère du petit ainsi que son père. Il y a une série de péripéties où on voit les deux se rapprochaient sans s'aimer. Le metalleux est complètement con est fait des choses vraiment inconscientes, ils brûlent tout ce (...)
Dans un de mes moments d’absence qui ne cessent de se répéter depuis que je suis toute petite, je me suis imaginée un monde. Je ne sais pas s'il était bien, mais je l'aimais bien. Dans ce monde, il n'y avait pas de route, que de l'herbe, partout. Le ciel était toujours rempli de nuages blancs, comme ceux qu'on peut voir en une journée d'automne. Il ne faisait pas froid, ni chaud, on était bien. Il pleuvait cinq fois par semaine. Personne n'était malade et les personnes âgées n'étaient donc pas atteintes de la maladie d'Alzheimer. Il n'y avait pas d'école, c'était la famille qui (...)
Les mots filent seuls sur le clavier. Je suis encerclée par cette colère sourde qui me donne juste envie de sauter par la fenêtre. Oui, j'y ai déjà pensé plus d'une fois en voyant dans quel monde on est. ça me fou la rage au ventre de voir le monde autour de moi: si superficiel, si faux... Tout est dans le conformisme et la luxure. Il faut son petit confort pour ne pas être perdu, mais est-ce que c'est la vraie vie? C'est la vraie vie d'aller à l'école, d'avoir son bac, de faire des études supérieures, d'avoir un métier, un appartement, un mari, des gosses, un chien, une maison, (...)
Je suis là, dehors, assise par terre. L'air est doux et transporte doucement mes cheveux. Il ne fait pas froid, mais il ne fait pas chaud non plus. Il n'y a pas un bruit dehors, tout est calme et serein. La couleur du ciel est noir parsemé de bleu foncé. Quelques étoiles scintillent ici et là, seules dans un océan de ténèbres. Mon sarouel bouge en fonction du vent et fait un léger bruit sur le sol. Tout est paisible, tout est si bien. Mon portable lance discrètement une chanson de Bob Marley, comme si elle venait de loin, qu'on l'entendait à peine, qu'elle venait d'une maison (...)